Le Corbusier avait bien compris les multiples pouvoirs de la photographie. Tout au long de sa vie, il s'en est servi pour étayer la construction logique de son travail d'architecture, mais aussi pour construire son image et diffuser ses idées à travers le monde, notamment grâce aux clichés de Fred Boissonnas, Lucien Hervé et René Burri.
Photographies personnelles inédites, photographies promotionnelles ou documentaires, photographies de voyages...
Réalisé par les spécialistes Klaus Spechtenhauser, Tim Benton, Véronique Boone, Catherine de Smet, Arthur Rüegg et Jean-Christophe Blaser, cet ouvrage apporte un nouveau point de vue sur la création intemporelle du Corbusier.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la vision fortuite d'une photographie, dans la vitrine d'une librairie, fait naître une action qui aboutira à une manifestation fédératrice des arts d'avant-garde. La rencontre d'un jeune metteur en scène, Jacques Polieri, et d'un grand architecte, Le Corbusier, concrétise un projet qui se déroule, malgré des conditions matérielles difficiles et des aides financières pratiquement inexistantes, dans un climat de ferveur et de combats. Les Festivals de l'Art d'avant-garde de Marseille, Nantes et Paris, entre 1956 et 1960, réuniront tout ce qui marque aujourd'hui encore le domaine des arts. Les plus grandes personnalités et noms de l'art actuel, presque débutants ou inconnus alors, participent à ce mouvement artistique :
- pour la peinture, une première génération d'artistes, avec notamment Atlan, Hartung, Soulages, Fautrier, Poliakoff, bientôt suivie par une seconde vague de créateurs avec Tàpies ou Nevelson, puis encore, les nouveaux réalistes, Klein, Tinguely, Arman, Raysse, Spoerri, Hains, Villeglé, Dufrêne...
- la sculpture avec Gilioli, Hajdu, Jacobsen, Schôffer, César, Penalba, Di Teana, Kemeny, Martan Pan...
- la musique avec Messiaen et ses principaux élèves, Boulez, Barraqué, Stockhausen, Xenakis, sans oublier, pour sa participation à un festival en France, Cage, et les tenants de la musique concrète ou électroacoustique, Abraham Moles, Pierre Schaeffer, Pierre Henry...
- la danse avec Maurice Béjart, le mime avec Maximilien Decroux, le cinéma, ensemble collecté et présenté par Georges Franju, les formes animées avec Georges Lafaille ou Harry Kramer, les images électroniques, à leur première naissance, avec l'Américain Hy Hirch, et le spectacle enfin avec Jacques Polieri lui-même...
II convient aujourd'hui de situer ces événements dans un contexte historique. Ils ont précédé ou influencé tout un ensemble de réalisations. Depuis le style et l'esprit de la Biennale de Paris jusqu'à ceux du Centre Georges-Pompidou, qui en sont directement ou indirectement les héritiers. Ce livre rend compte d'une des aventures culturelles qui a marqué le XXe siècle.
Trois artistes contemporains - Vera Molnar, Stéphane Couturier et Ian Tyson - sont invités au couvent de La Tourette à faire dialoguer leurs oeuvres avec celle de Le Corbusier.
Cette rencontre entre l'architecture de La Tourette et ces trois artistes, qui exposent des oeuvres choisies ou créées en fonction d'elle, renouvelle le regard sur le bâtiment à travers des approches, des techniques et des supports très différents :
- les rythmes verticaux des oeuvres de Vera Molnar, peintre de l'abstraction géométrique, entrent délicatement en résonance avec les pans de verre ondulatoires de Xenakis ;
- la vidéo du photographe Stéphane Couturier, de prime abord abstraite, se révèle peu à peu comme une architecture en mouvement ;
- les sculptures puissantes et silencieuses de Ian Tyson, sur lesquelles vient jouer la lumière, font écho à la structure de béton du bâtiment .
Dialogue pluriel dans lequel les rythmes, les volumes, le mouvement jouent avec l'architecture de Le Corbusier.
Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une rare beauté. Quelque 5000 d'entre eux sont conservés à la Fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques.
Les éditions AAM, en collaboration avec la Fondation Le Corbusier, entreprend à partir de 2019 leur publication en quatre volumes. Le premier volume couvre la période de formation et de voyages (1902 - 1916), des années passées à l'Ecole d'art de La Chaux de Fonds jusqu'au départ de la Suisse vers Paris au début 1917.
Danièle Pauly est historienne de l'art, spécialiste de Le Corbusier, elle a réalisé plusieurs expositions et livres sur son oeuvre dont, entre autres : Ronchamp : Lecture d'une architecture, Le Corbusier et la Méditerranée, Le Corbusier, le dessin comme outil.
''L'Esprit Nouveau'' e Le Corbusier costituiscono due strumenti importanti per esplorare le forme di scambio, che si realizzano a Parigi nella prima metà degli anni venti, e che vedono protagonisti, accanto a Le Corbusier e Ozenfant, pittori e filosofi dell'arte, scienziati e industriali, economisti e sociologi, mercanti e psicanalisti. Il libro analizza inoltre una congiuntura fondamentale della vita e dell'opera dell'architetto di La Chaux-de-Fonds, il momento in cui credeva di poter conciliare avanguardia e taylorismo, innovazione formale e tecnologica, riformismo sociale e riaffermazione del principio di autorità: operativamente, non solo teoricamente.
Il libro cerca inoltre di ricostruire, attraverso una comparazione attenta di testi e progetti, il definirsi delle parole-chiave di un discorso figurativo e scritto, che procede per analogie e aforismi, un procedere che sarà componente importante della sua fortuna.Una prefazione 1988 riepiloga la discussione su questi temi negli anni successivi alla prima edizione, mettendo in luce i lavori e le metodologie più interessanti, in un panorama editoriale reso ancor più complesso dalle celebrazioni dell'anno centenario.
EDIZIONI ITALIANE
Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une rare beauté. Quelque 5000 d'entre eux sont conservés à la Fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques.
Les éditions AAM, en collaboration avec la Fondation Le Corbusier, entreprennent à partir de 2019 leur publication en quatre volumes. Le second tome couvre les débuts de son activité picturale (1917-1928), de son installation à Paris et de ses dessins de natures mortes jusqu'à ceux de Music-hall et notamment de Joséphine Baker.
Beau Livre Relié
Catalogue de l'exposition éponyme à la Galerie Pentcheff du 9/11 au 8/12/2018.
Avec une vingtaine d'oeuvres originales, la Galerie Alexis Pentcheff, en collaboration avec Aktis Gallery, a la joie de présenter une exposition tout à fait inédite à Marseille dédiée à l'oeuvre picturale de Le Corbusier.
Figure emblématique de la modernité, Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier (1887-1965), est tout à la fois : architecte, urbaniste, peintre, sculpteur, poète, théoricien. Intrinsèquement liés, son langage architectural et son vocabulaire plastique créent une symphonie, dont l'écho résonne encore dans l'avant-garde du XXème siècle.
Bien plus qu'une oeuvre architecturale magistrale, c'est toute la complexité et la synergie d'une production artistique visionnaire que tente de révéler cette proposition picturale.
C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa de Jean Badovici E-1027, dessinée en grande partie par l'irlandaise Eileen Gray entre 1927 et 1929.
Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. Là, à quelques mètres de la mer et de la guinguette " L'Etoile de Mer " édifiée à la fin des années 1940 par Thomas Rebutato avec lequel il nouera une forte relation d'amitié, il construit en 1952 son Cabanon, témoignage de ses réflexions sur la production standardisée, puis, en 1954-1957, les Unités de camping, juxtaposition de cinq cellules identiques.
C'est à proximité de ce site que Le Corbusier a trouvé la mort en nageant ; il est enterré au cimetière du vieux village de Roquebrune Cap-Martin qui domine la mer.
L'intégralité du site est aujourd'hui ouvert au public. Alors que la peinture murale est en complète contradiction avec sa définition de l'architecture comme " pur jeu de lumière et de volumes ", Le Corbusier va réaliser sur ce site divers muraux, tant dans la villa d'Eileen Gray que sur les murs de L'Etoile de mer et sur les parois de son Cabanon.
L'auteur revient sur les différents facteurs ayant conduit à cette conversion et replace cette évolution de l'architecte dans le contexte plus général de la peinture murale à cette période.
Cet ouvrage documente, pour la première fois, l'ensemble de cet oeuvre peint et dessiné, toujours existant pour la majeure partie, et donne également à voir un Le Corbusier plus libre et véritable amoureux de la Méditerranée.